Des Reaper américains pour la France
© General Atomics |
La nouvelle a bruissé lors de la visite du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian à son homologue américain Chuck Hagel à Washington le 17 mai dernier : La France serait en passe d’acquérir deux drones MALE MQ-9 Reaper de General Atomics. C’est à présent au Congrès de trancher sur la question.
Les deux drones pourraient être livrés en version non armée d’ici la fin 2013, pour être déployés au Mali dans la foulée afin d’effectuer des missions de surveillance, de reconnaissance et de renseignement. Des discussions sont également en cours avec un autre pays producteur de drones MALE, Israël.
Interviewé par Europe 1 dimanche 19 mai, le ministre de la Défense a déploré le fait que la France avait « raté le rendez-vous des drones » et qu’il y avait « urgence » à s’équiper de capacités de surveillance pérennes. Le Livre Blanc 2013 prévoit l’acquisition de douze drones MALE pour assurer les missions ISR sur les théâtres extérieurs.
Le PDG de Dassault Aviation a réagi à cette annonce dans un communiqué publié sur le site du Monde. Il a déclaré que cet achat américain représentait un danger pour « l’avenir de nos industries en Europe » et assure que les industriels seraient prêts à coopérer sur un programme de drone si les pays se mettaient d’accord entre eux sur une capacité commune.
Deux Harfang sont actuellement déployés au Mali, renforcés par des drones de l’US Air Force. Le contrat des Harfang arrivant à terme en octobre 2014, il devient urgent pour la France de se doter d’une capacité intermédiaire, avant d’arriver à trouver une solution pérenne pour maintenir le renseignement. Des études ont été lancées par BAE Systems et Dassault Aviation, qui planchent sur le programme de démonstration du système de combat aérien du futur, qui ne devrait toutefois pas entrer en service avant 2030-2040.
Les deux drones pourraient être livrés en version non armée d’ici la fin 2013, pour être déployés au Mali dans la foulée afin d’effectuer des missions de surveillance, de reconnaissance et de renseignement. Des discussions sont également en cours avec un autre pays producteur de drones MALE, Israël.
Interviewé par Europe 1 dimanche 19 mai, le ministre de la Défense a déploré le fait que la France avait « raté le rendez-vous des drones » et qu’il y avait « urgence » à s’équiper de capacités de surveillance pérennes. Le Livre Blanc 2013 prévoit l’acquisition de douze drones MALE pour assurer les missions ISR sur les théâtres extérieurs.
Le PDG de Dassault Aviation a réagi à cette annonce dans un communiqué publié sur le site du Monde. Il a déclaré que cet achat américain représentait un danger pour « l’avenir de nos industries en Europe » et assure que les industriels seraient prêts à coopérer sur un programme de drone si les pays se mettaient d’accord entre eux sur une capacité commune.
Deux Harfang sont actuellement déployés au Mali, renforcés par des drones de l’US Air Force. Le contrat des Harfang arrivant à terme en octobre 2014, il devient urgent pour la France de se doter d’une capacité intermédiaire, avant d’arriver à trouver une solution pérenne pour maintenir le renseignement. Des études ont été lancées par BAE Systems et Dassault Aviation, qui planchent sur le programme de démonstration du système de combat aérien du futur, qui ne devrait toutefois pas entrer en service avant 2030-2040.
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