DRONES
La Royal Navy s’équipe de drones ScanEagle
© Boeing Defence UK
Certains bâtiments de la Royal Navy seront bientôt équipés de drones ScanEagle, spécialement conçus pour les opérations en milieu maritime. Cette acquisition résulte d’un contrat signé récemment entre le MOD et Boeing Defence UK.
Les UAV fabriqués par l’industriel Insitu sont destinés aux missions de surveillance, de reconnaissance et de renseignement. Capables de rester dans les airs entre 15 et 18 heures, ces drones de trois mètres d’envergure et de 22 kilogrammes sont lancés à partir d’une catapulte pneumatique. Dotés d’une caméra infrarouge, les drones transmettent les images recueillies par le biais d’une liaison satellite.
Dassault, Alenia et Cassidian appellent à un drone MALE européen
Un MALE Harfang de l'armée de l'air © EADS
A l'heure où la France est en passe d'acquérir des drones américains, Alenia Aermacchi, Cassidian et Dassault Aviation ont publié ce dimanche 16 juin une lettre commune, plaidant en faveur du lancement d'un programme de drone MALE européen. Les trois industriels se déclarent « prêts à se coordonner autour d’un tel programme qui répondrait aux besoins en matière de sécurité de nos gouvernements et de nos forces armées en Europe ». Alenia, Cassidian et Dassault voient dans ce programme une opportunité de satisfaire aux exigences et aux besoins des forces armées européennes, tout en maintenant un budget de recherche et de développement raisonnable, en phase avec les restrictions budgétaires qui touchent la plupart des dépenses de Défense en Europe.
Le communiqué fait également état de l'avantage qu'aurait ce programme à l'échelle européenne : processus de certification simplifié ainsi qu'indépendance et souveraineté en matière de collecte et de gestion du renseignement.
Cette volonté de Dassault, de Cassidian et d'Alenia de donner naissance à un programme commun européen sonne comme une réponse à la décision de la France d'acheter des drones MALE MQ-9 Reaper de General Atomics, mais tente également de répondre au récent scandale EuroHawk en Allemagne, un programme abandonné suite à des difficultés "insurmontables" de certification de navigabilité dans l'espace aérien européen.
Fait plutôt étonnant, le britannique BAE Systems ne fait pas partie de la liste des signataires de cet appel.
Les Harfang dépassent les 100 vols au Mali
Les trois drones Harfang actuellement déployés au Mali dans le cadre de l’opération Serval ont atteint leur 100ème vol opérationnel dans la nuit du 5 au 6 juin. Un détachement de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » de la BA 709 de Cognac est engagé aux côtés des forces aériennes et terrestres depuis le début des opérations, comptabilisant plus de 1 600 heures de vol.
Des Reaper américains pour la France
 © General Atomics |
Les deux drones pourraient être livrés en version non armée d’ici la fin 2013, pour être déployés au Mali dans la foulée afin d’effectuer des missions de surveillance, de reconnaissance et de renseignement. Des discussions sont également en cours avec un autre pays producteur de drones MALE, Israël.
Interviewé par Europe 1 dimanche 19 mai, le ministre de la Défense a déploré le fait que la France avait « raté le rendez-vous des drones » et qu’il y avait « urgence » à s’équiper de capacités de surveillance pérennes. Le Livre Blanc 2013 prévoit l’acquisition de douze drones MALE pour assurer les missions ISR sur les théâtres extérieurs.
Le PDG de Dassault Aviation a réagi à cette annonce dans un communiqué publié sur le site du Monde. Il a déclaré que cet achat américain représentait un danger pour « l’avenir de nos industries en Europe » et assure que les industriels seraient prêts à coopérer sur un programme de drone si les pays se mettaient d’accord entre eux sur une capacité commune.
Deux Harfang sont actuellement déployés au Mali, renforcés par des drones de l’US Air Force. Le contrat des Harfang arrivant à terme en octobre 2014, il devient urgent pour la France de se doter d’une capacité intermédiaire, avant d’arriver à trouver une solution pérenne pour maintenir le renseignement. Des études ont été lancées par BAE Systems et Dassault Aviation, qui planchent sur le programme de démonstration du système de combat aérien du futur, qui ne devrait toutefois pas entrer en service avant 2030-2040.
Premier touch and go pour l’X-47B
 © US Navy |
Cette nouvelle étape-clé démontre la capacité d’intégration d’un aéronef non-piloté sur une plateforme maritime. Elle ouvre la voie aux essais d’appontage, qui devraient sans nul doute avoir lieu très prochainement.
Le drone avait effectué son premier catapultage à terre en novembre 2012, son premier appontage à terre a lui eu lieu plus récemment, le 4 mai dernier.