L'Aéronautique En Deux Cliques

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AVIONS CIVILS


Air India est de nouveau invitée à rejoindre Star Alliance

Air India est de nouveau invitée à rejoindre Star Alliance 

Au cours d’une réunion du conseil d’administration de Star Alliance à Vienne le 13 décembre, celui-ci a décidé à l’unanimité de reprendre les négociations avec Air India en vue de son intégration. Mark Schwab, son PDG, a déclaré que « Star Alliance pense depuis longtemps que l’Inde est un marché important pour le secteur du transport aérien et qu’il doit être représenté de manière forte au sein de l’alliance. »

Air India avait été officiellement invitée à rejoindre Star Alliance en 2007 mais le processus d’intégration avait été suspendu en 2011. Plusieurs raisons avaient été évoquées. Officiellement, il s’agissait de permettre à Air India de finaliser sa fusion difficile avec Indian Airlines.

Plus officieusement, les membres de l’alliance s’inquiétaient de l’incapacité de la compagnie de respecter le calendrier fixé dans le processus d’intégration et des problèmes financiers, sociaux et de sécurité.

« Le marché indien montre à présent des signes de stabilisation. Aujourd’hui, nous voyons Air India comme une compagnie ayant réussi sa fusion avec Indian Airlines et qui se constitue une flotte qui sera la base d’un niveau de service nettement amélioré. C’est pourquoi nous pensons que c’est le bon moment pour relancer le processus d’intégration de la compagnie », a ajouté Mark Schwab.

Le gouvernement indien tenait à ce que les portes de Star Alliance s’ouvrent à nouveau à la compagnie nationale et avait été jusqu’à menacer Lufthansa de retirer leurs droits de trafic à Austrian et Swiss. Autre coup de pression, Qatar Airways avait proposé, fin novembre, de sponsoriser Air India si elle désirait rejoindre oneworld.

15/12/2013
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L’assemblage final du MRJ commence

L’assemblage final du MRJ commence 

Mitsubishi Aircraft Corporation a annoncé le 15 octobre que l’assemblage final du MRJ allait pouvoir commencer. L’usine de Komaki de Mitsubishi Heavy Industries (à Nagoya) a en effet réceptionné la section centrale du fuselage du premier appareil le 13 octobre.

Désormais en place sur la ligne d’assemblage, cette section va progressivement être reliée aux autres, aux ailes, aux stabilisateurs et autres éléments structurels, au fur et à mesure de leur livraison.

Les moteurs de Pratt & Whitney puis les systèmes, notamment électriques et hydrauliques, seront installés par la suite.

Le premier vol du MRJ, initialement prévu pour la fin de cette année, n’est plus attendu que pour le deuxième trimestre 2015, l’entrée en service étant ainsi repoussée au deuxième trimestre 2017. Mitsubishi avait indiqué que la conception des systèmes et leur certification avait été plus longue que prévu, notamment pour les éléments fabriqués aux Etats-Unis.


15/10/2013
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Iberia dévoile sa nouvelle image

Iberia dévoile sa nouvelle image 

« Aujourd’hui, nous inaugurons une nouvelle ère », a déclaré Luis Gallego, le CEO d’Iberia. Désireuse d’accompagner visuellement sa transformation structurelle, la compagnie espagnole s’est choisi une nouvelle image, qu’elle a dévoilée le 15 octobre. Le logo a été modernisé et la flotte arborera prochainement une livrée eurowhite.

Iberia a choisi de conserver ses couleurs traditionnelles, rouge et jaune, en référence au drapeau espagnol. Elle a décidé d’appuyer davantage sur le rouge, symbole du dynamisme qu’elle souhaite incarner. En revanche, elle a abandonné le symbole de la couronne. 

Les nouvelles couleurs entreront progressivement en service à partir du milieu du mois de novembre, lors de la livraison du cinquième A330-300 de la compagnie. L’appareil, immatriculé EC-LYF (MSN 1437), aura donc un fuselage blanc, ne portant les couleurs de la compagnie que sur son empennage.

La livrée d’Iberia était en service depuis 1978 et n’avait connu qu’une modification mineure en 1992.

15/10/2013
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Alitalia - Le conseil approuve le plan de sauvetage de 500 millions d'euros

Alitalia - Le conseil approuve le plan de sauvetage de 500 millions d'euros 

ROME, 11 octobre (Reuters) - Alitalia, compagnie aérienne italienne au bord de la faillite, a obtenu un sursis vendredi avec le vote par les membres de son conseil - dont Air France-KLM, premier actionnaire à hauteur de 25% - en faveur d'un plan de sauvetage de 500 millions d'euros.

Ce plan, piloté par le gouvernement italien et approuvé à l'unanimité, comprend une augmentation de capital de 300 millions d'euros et des lignes de crédit de 200 millions.

L'approbation du plan de sauvetage signifie que les avions d'Alitalia pourront continuer à voler au-delà week-end après que le groupe pétrolier Eni a menacé de suspendre les livraisons de kérosène à la compagnie si rien n'était fait pour assurer la survie du groupe. (voir )

Alitalia a précisé que l'augmentation serait proposée aux actionnaires existants, tandis que la Poste italienne d'une part et les banques Intesa Sanpaolo et UniCredit d'autre part, ont assuré qu'elles souscriraient à hauteur de respectivement 75 millions et 100 millions d'euros à l'opération.

En outre, les deux banques vont fournir un crédit relais de 100 millions d'euros afin qu'Alitalia puisse faire face à ses besoins de financement immédiats.

Dans la foulée de l'annonce faite par Alitalia, un porte-parole d'Air France-KLM a dit que la compagnie franco-néerlandaise n'avait pas encore décidé de sa participation à l'augmentation de capital.

Si Air France-KLM, elle-même en difficulté avec le lancement cet automne d'un nouveau plan de départs concernant 2.800 postes, opte pour une souscription à l'opération à hauteur de sa participation, cela signifie qu'elle devra mettre 75 millions d'euros sur la table.

 

SOLUTION SUR LE LONG TERME

Ceci étant dit, l'injection d'argent frais ne représente qu'une solution temporaire pour Alitalia, qui dépense selon les analystes quelque 10 millions d'euros par jour.

Le gouvernement italien et les autres actionnaires d'Alitalia espèrent qu'Air France-KLM finira, non seulement par se résoudre à augmenter sa participation, mais aussi à prendre le contrôle du groupe, mais des désaccords financiers et stratégiques font planer de lourdes hypothèques sur cette stratégie.

"La décision des administrateurs d'Air France-KLM de soutenir le plan d'urgence ne préjuge en rien de notre décision de souscrire à cette augmentation de capital", a dit un porte-parole du groupe franco-néerlandais "Il ne faut pas tirer de conclusions hâtives."

Selon une source proche du dossier, la réticence du groupe franco-néerlandais tient au fait que la valorisation d'Alitalia n'a pas été tranchée vendredi et que le plan d'urgence proposé n'est pas suffisant.

"Les actionnaires d'Alitalia semblent chercher à gagner du temps pour passer l'hiver avec une liquidité adéquate et être en position de force pour pouvoir renégocier avec Air France-KLM à la fin de la saison, lorsque se reposera obligatoirement la question d'une augmentation de capital beaucoup plus importante pour accélérer le redressement de la compagnie italienne", a souligné Yan Derocles, analyste chez Oddo Securities.

Le gouvernement italien dirigé par Enrico Letta, rechignant à voir une entreprise considérée comme un actif national stratégique faire faillite, est monté en première ligne pour trouver une solution.

Le nouvel adminstrateur délégué d'Alitalia, le spécialiste du redressement d'entreprises Gabriele Del Torchio, a déjà élaboré un plan visant à développer les lignes long-courrier d'Alitalia, segment plus rentable que le court et moyen-courrier.

Mais, pour ce faire, Alitalia, déficitaire depuis 2002, a besoin des financements nécessaires à l'achat d'avions capables de réaliser des vols intercontinentaux.

Selon l'entreprise, cette nouvelle orientation de ses activités lui permettrait d'atteindre l'équilibre en 2015 et de renouer avec les bénéfices l'année suivante.

Indépendamment des questions de valorisation, Air France-KLM est suceptible de voir d'un mauvais oeil cette stratégie, qui est susceptible d'entrer en collision avec des propres ambitions sur ce segment. (Avec la contribution de Cyril Altmeyer à Paris, Julien Dury et Benoît Van Overstraeten pour le service français)


13/10/2013
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Airbus s’impose au Japon grâce à la commande de Japan Airlines

Airbus s’impose au Japon grâce à la commande de Japan Airlines 

Airbus pose un pied plus ferme au Japon. Japan Airlines a décidé le 7 octobre de passer une importante commande auprès d’Airbus, portant sur l’acquisition de 18 A350-900 et 13 A350-1000 en commande ferme, auxquels s’ajoutent des options sur 25 appareils supplémentaires. La valeur du contrat est estimée à 9,5 milliards de dollars. 

Les livraisons doivent débuter en 2019 et s’étaleront sur six ans. Les A350 sont destinés à remplacer les plus anciens 777 (200ER et 300ER) de la compagnie et lui permettre d'optimiser l'utilisation de ses slots à Tokyo, les capacités ayant augmenté dans les deux aéroports de la capitale.

Cet accord a toutes les caractéristiques d’une commande historique. Il s’agit de la première commande de Japan Airlines auprès de l’avionneur européen – les seuls Airbus que la compagnie ait jamais exploités sont des A300 hérités de sa fusion avec Japan Air System – et de la première commande d’A350 au Japon.

Traditionnellement acquis à Boeing, le marché japonais a commencé à s’ouvrir à Airbus ces dernières années. Airbus explique que son carnet de commandes pour les compagnies japonaise a déjà triplé en deux ans et que la flotte Airbus est appelée à doubler dans les années à venir. L’avionneur est particulièrement présent grâce à sa famille A320. Si ANA en a quelques uns depuis longtemps (dix-sept aujourd’hui), la demande a explosé avec la vague de création de compagnies low-cost dans le pays : Starflyer en 2002 (dix appareils), et plus récemment Peach (dix), Jetstar Japan (dix-sept), AirAsia Japan (cinq).

Par ailleurs, Skymark a permis aux long-courriers de percer dans le pays grâce à sa commande de six A380 et sa volonté d’acquérir dix A330 en leasing.

Airbus détient ainsi une part de marché de 13% au Japon, qui pourrait atteindre 25% grâce à la commande d’aujourd’hui. Et qui pourrait bien augmenter encore dans un futur proche, si All Nippon Airways prenait une décision similaire. La concurrente de Japan Airlines est en effet également en train de négocier une commande de long-courrier avec Airbus et Boeing.

08/10/2013
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Jetstar Airways accueille le 1er Boeing 787 livré en Australie

Jetstar Airways accueille le 1er Boeing 787 livré en Australie 

Boeing a annoncé le 7 octobre la livraison à Jetstar Airways de son premier Dreamliner. Il s’agit également du premier Boeing 787 livré en Australie. 

Il est aménagé en configuration biclasse de 335 place, comptant 21 sièges Business et 314 sièges de classe économique.

La filiale low-cost de Qantas prévoit d’exploiter le Dreamliner au préalable au niveau de ses routes domestiques avant d’étendre les opérations de l’appareil à l’échelle de son réseau international actuellement desservi en A330-200. Les vols intérieurs débuteront le 13 novembre au départ de Melbourne vers Gold Coast et Cairns. Les vols internationaux devraient être lancés avant la fin de l'année.

La compagnie a commandé 14 Boeing 787-8 et envisage d’opérer une flotte long-courrier uniquement composée de Dreamliner d’ici à 2015. À noter que le groupe Qantas a par ailleurs posé cinquante options et droits d’achat pour des 787-8 et 787-9 dont les livraisons peuvent débuter à compter de 2016. 

08/10/2013
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