L'Aéronautique En Deux Cliques

L'Aéronautique En Deux Cliques

Ecole de Sainte

L'école de Sainte est un lycée (de la 1er à la terminale) militaire qui est spécialement orienté vers l'aéronautique.

Vous passerais 2 ans labas et vous passerais votre bac aussi dans cet établissement. Cette école est plus orienté vers les métier techniques (mécanicien, contrôleur....) que pilotes. Dans ce lycée vous étudierais les même matières que dans le civil mais vous resterais dans un cadre militaire avec des horaires bien précis, des règles plutôt strict et il faut savoir que vous vous trouverais sur une basse aérienne donc avec des personnes qui y travail.

 

Le CETAA:

Le Cours d'Enseignement Technique de l'Armée de l'Air est l'une des voies de formation futurs sous-officiers et militaires techniciens de l'air. Il dispense une formation générale, technique, professionnelle et militaire sur deux ans. Il prépare à trois baccalauréats (S option SI, STI2D option SIN, professionnelle aéronautique option MSC) et CAP (électricien systèmes d'aéronef).

 

Conditions d'admission:

-Etre français 

-Avoir 16 ans au moins et 18 au plus le 1er jour de mois d'entrée à l'Ecole

-Satisfaire aux normes médicales d'aptitude physique

-Réussir un des concours d'entrée

-Suivre ou avoir suivi une classe de :

                               -seconde générale et technologique, ou professionnelle pour les candidats "baccalauréat"

                               -troisième pour les candidats "CAP"

 

Concours d'entrée:

Trois concours distinct:

 

Concours sur épreuves-----entrée en classe de première-------2 ans de scolarité

 

Concours sur titres(dossier)-----entrée en terminal------1 ans de scolarité

 

CAP: concours sur titres (dossier)-----entrée en 1er année-------2 ans de scolarité

 

Scolarité:

Pour les futurs bacheliers, l'orientation dans une des trois filières est faite après l'incorporation en fonction des voeux de l'élève, du dossier scolaire, des possibilités offertes et de l'aptitude physique. Les frais d'internat et de scolarité sont pris en charge par l'état

 

Une formation rémunérée:

Les élèves perçoivent une solde mensuelle de 80 à 380 euros selon l'âge et le grade.

 

Engagement:

Le jour de leur arrivée à l'école, les élèves deviennent militaires et souscrivent un contrat d'engagement de deux ans, couvrant la durée de la scolarité. Le jour du départ en école de spécialisation, ils souscrivent un contrat d'engagement en qualité de sous-officiers ou de militaire technicien de l'air.

 

un large choix de spécialités techniques:

-Mécanicien aéronef

-Radar, télécommunications

-Spécialité de l'arment sur aéronef

-Informaticien.....

E,n fonctions de s besoins de l'armée de l'air, quelque places peuvent être proposées dans les spécialités telles que : contrôleur aérien, commando de l'air, moniteur simulateur de vol, météorologiste, pompier de l'air.....

 

Formation militaire et sportive:

Durant deux ans, les élèves suivent une formation militaire (marche d'orientation, parcours du combattant, tir, bivouac sur le terrain....). L'éducation physique et sportive prend une place importante: sport collectif , escalade natation (piscine sur site), UNSS.

 

Activité diverse:

Le centre militaire de planeur permet aux élèves de pratiquer le vol à voile. Pour la détente, l'école dispose d'un cinéma, d'une médiathèque des activités culturelles ou artistique: musique, aéromodélisme, informatique.....


17/12/2013
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Le second Solar Impulse prend forme

Le second Solar Impulse prend forme 

Malgré une grosse frayeur liée à l’accident d’André Borschberg, partenaire de Bertrand Piccard, aux commandes de son hélicoptère il y a quelques jours, les préparatifs du projet de tour du monde de Solar Impulse progressent. Comme l’indique Bertrand Piccard avant la visite de l’atelier d’assemblage du second prototype, le HB-SIB (SIB pour Solar Impulse B), « il ne s’agit pas là seulement de la construction d’un avion solaire, mais plutôt d’un véritable symbole ; un symbole de technologie et d’efficience énergétique ». 

Avec ces moteurs qui afficheront un rendement de 95%, ses batteries lithium-polymère (LiPol) qui pourront stocker 260W par kg, ses cellules photovoltaïques de seulement 135 µm d’épaisseur ou encore son puissant éclairage ne nécessitant que 150 Watts, « Solar Impulse est un véritable laboratoire volant qui dépasse les seules applications aéronautiques ». 

HB-SIB, l'avion de la démesure


La pose des cellules photovoltaïques sur l'extrados de la voilure. La structure de l'aile est désormais complètement assemblée. 


Pour Javier Soto, Expert Altran en Gestion de Projet sur le Solar Impulse, la mission du second prototype impliquait que « l’appareil devait nécessairement grossir » pour assurer des vols pouvant durer cinq jours et cinq nuits, auxquels s’ajoutent encore 24 heures de temps de réserve « au cas où ». Le HB-SIB voit ainsi son envergure augmenter de 8 mètres et sa masse passer de 1,6 à 2,4 tonnes par rapport au premier prototype. 

L’immense voilure (72 mètres d'envergure), déjà complètement assemblée, est actuellement en train de se voir habiller des panneaux équipés des nombreuses cellules photovoltaïques.

Le cockpit, plus spacieux, a quant à lui été complètement redessiné pour pouvoir accueillir un siège entièrement inclinable en position allongée, ainsi que quatre imposantes bouteilles d’oxygène. Javier Soto précise que le manche a été avancé pour pouvoir libérer de l’espace pour le pilote et que le système d’écoutille de secours a été complètement repensé, désormais plus pratique et situé à droite du pilote plutôt qu’en position frontale. 

Le poste de pilotage du HB-SIB est aujourd’hui pratiquement terminé et est déjà équipé de son avionique, les systèmes ayant été par ailleurs complètement dupliqués par souci de redondance. Autre nouveauté par rapport au HB-SIA, l’ajout d’un système développé par Altran proche d’un pilote automatique baptisé SAS (Stability Augmentation System) pour réduire la charge de travail du pilote, voire lui permettre de faire des microcycles de sommeil durant le vol.


Le second Solar Impulse sera motorisé par quatre moteurs électriques pouvant fournir une puissance maximale de 13 kW chacun (9,3 kW pour le premier appareil). Cette puissance accrue, qui devrait également permettre à HB-SIB de voir augmenter son plafond opérationnel, est rendue possible grâce à l’augmentation de plus de 50% du nombre de cellules solaires sur l’appareil (17 248 contre 11 268 sur HB-SIA). Les nouvelles cellules ont par exemple pu prendre place sur la partie supérieure du fuselage, désormais plus large, car construite sur une base tubulaire triangulaire explique Philippe Lauper, ancien consultant senior d’Altran sur le programme. 

Ces cellules photovoltaïques sont également plus performantes (+22%), plus légères et plus minces que celles utilisées sur HB-SIA mais ont été recouvertes d'une protection les rendant plus tolérantes à l'humidité. Le second Solar Impulse pourra ainsi traverser des couches nuageuses, ce qui était impossible pour le premier appareil qui n'aurait pu subir l'augmentation de poids supplémentaire associée.

Philippe Lauper ajoute également qu’en lieu et place des nacelles tubulaires du HB-SIA, le second appareil sera équipé de nacelles monoblocs en matériaux composites, plus légères et plus facilement accessibles pour une maintenance améliorée. Chaque nacelle accueille une batterie, un moteur électrique et un réducteur. Le rendement des moteurs a été amélioré grâce à l’adoption de réducteurs à roulements planétaires. 

Le second Solar Impulse se voit enfin également équipé d’un dispositif de freinage au niveau des réducteurs, qui permettra de bloquer les hélices afin d’améliorer les performances de l’appareil en cas de perte d’un moteur. Les nouvelles hélices, produites en matériaux composites, afficheront une envergure de 4 mètres.


17/12/2013
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Air India est de nouveau invitée à rejoindre Star Alliance

Air India est de nouveau invitée à rejoindre Star Alliance 

Au cours d’une réunion du conseil d’administration de Star Alliance à Vienne le 13 décembre, celui-ci a décidé à l’unanimité de reprendre les négociations avec Air India en vue de son intégration. Mark Schwab, son PDG, a déclaré que « Star Alliance pense depuis longtemps que l’Inde est un marché important pour le secteur du transport aérien et qu’il doit être représenté de manière forte au sein de l’alliance. »

Air India avait été officiellement invitée à rejoindre Star Alliance en 2007 mais le processus d’intégration avait été suspendu en 2011. Plusieurs raisons avaient été évoquées. Officiellement, il s’agissait de permettre à Air India de finaliser sa fusion difficile avec Indian Airlines.

Plus officieusement, les membres de l’alliance s’inquiétaient de l’incapacité de la compagnie de respecter le calendrier fixé dans le processus d’intégration et des problèmes financiers, sociaux et de sécurité.

« Le marché indien montre à présent des signes de stabilisation. Aujourd’hui, nous voyons Air India comme une compagnie ayant réussi sa fusion avec Indian Airlines et qui se constitue une flotte qui sera la base d’un niveau de service nettement amélioré. C’est pourquoi nous pensons que c’est le bon moment pour relancer le processus d’intégration de la compagnie », a ajouté Mark Schwab.

Le gouvernement indien tenait à ce que les portes de Star Alliance s’ouvrent à nouveau à la compagnie nationale et avait été jusqu’à menacer Lufthansa de retirer leurs droits de trafic à Austrian et Swiss. Autre coup de pression, Qatar Airways avait proposé, fin novembre, de sponsoriser Air India si elle désirait rejoindre oneworld.

15/12/2013
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Le Scorpion de Textron prend son envol

Le Scorpion de Textron prend son envol 

Le biréacteur léger Scorpion a effectué son vol inaugural hier, jeudi 12 décembre. Il a décollé depuis la base aérienne McConnell de l’US Air Force, dans le Kansas, et est resté un peu plus d’une heure dans les airs. Selon le CEO de Textron Scott Donnelly et les deux pilotes à bord, le vol s’est déroulé comme prévu et les performances de l’avion ont été satisfaisantes.

Développé et conçu par Textron AirLand, une co-entreprise entre Textron et AirLand, le Scorpion est présenté comme un avion capable d’effectuer toute une variété de missions, allant des missions ISR aux missions de surveillance maritime, de lutte contre le narcotrafic ou encore de sécurité intérieure. Selon le constructeur, sa capacité externe d’emport d’armement peut également en faire un avion d’attaque et sa conception biplace un avion d’entraînement.

Présenté en septembre dernier, le Scorpion se démarquerait par ses coûts d’acquisition et d’exploitation réduits et pourrait même concourir dans l’appel d’offres du programme T-X de l’US Air Force, sans qu’aucune annonce n’ait toutefois été faite en ce sens.

15/12/2013
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Serpentex 2013, le Close Air Support en Corse

Serpentex 2013, le Close Air Support en Corse 

BA 126 « Capitaine Preziosi » de Ventiseri-Solenzara. L’exercice Serpentex se termine ce vendredi 13 décembre et aura permis à quelques 700 militaires français et étrangers d’entretenir leurs compétences dans le domaine du « close air support », le soutien aérien rapproché. Il s’agissait d’un double entraînement : Pour les contrôleurs aériens avancés (FAC ou « Forward Air Controller »), le contact avec le pilote de chasse pour être en mesure de lui expliquer où se trouve l’ennemi pour que l’équipage puisse ensuite l’identifier et le détruire ; pour les équipages en vol, l’appui d’une troupe de manœuvre au sol prise à partie par des ennemis.

Les personnels déployés depuis le 25 novembre dernier ont pu s’entraîner dans un environnement interarmées et interallié, comme l’explique le directeur de l’exercice, le LCL Olivier Aribaud : « L’objectif de l’exercice est le suivant : Travailler l’interopérabilité, comme ça se faisait en Afghanistan. Il pouvait y avoir jusqu’à 41 nations sur le terrain, certaines n’avaient pas de moyens aériens, donc il est arrivé que des troupes françaises aient recours à des avions américains ou que nos chasseurs appuient des troupes espagnoles par exemple. Les moyens aériens peuvent intervenir en tout lieu et en tout temps pour intervenir au profit de n’importe quelle nation. Toute la difficulté est de standardiser les procédures pour que n’importe quel FAC qualifié puisse mener un travail efficace avec n’importe quel équipage. »

Car la mission d’appui aérien est un véritable travail de communication entre les troupes au sol et les équipages en vol. Pour ce faire, les deux unités sont équipées de capteurs les plus précis possibles, afin que les uns comme les autres aient une vision la plus précise possible de ce qui se passe sur terre ou dans les airs. A cet égard, les RETEX de la Libye et du Mali ont permis d’adapter l’exercice aux nouveaux enjeux. « On a mis l’accent sur le DACAS, le Digital Added CAS, qui consiste à faire remonter les informations en liaison satellitaire, et on a également prévu quelques missions de type SCAR (Strike Coordination And Reconnaissance) » détaille le LCL Aribaud.

Les moyens aériens déployés pour cette édition 2013 de Serpentex comprenaient des avions français, canadiens et espagnols, ainsi qu’un drone MQ-9 italien, déployé depuis la base d’Amendola-Foggia. Côté français, l’armée de l’air a envoyé des Rafale du 1/7 « Provence », du 1/91 « Gascogne », du 2/30 « Normandie-Niémen », des Mirage 2000D du 1/3 « Navarre », du 2/3 « Champagne » et du 3/3 « Ardennes », ainsi qu’un C-160 du 1/64 « Béarn », un CN-235 du 1/62 « Vercors », et des Gazelle du 3ème RHC et des Mirage 2000N du 2/4 « La Fayette » ont fait leur apparition la dernière semaine.

L’Aviation royale canadienne a pour sa part envoyé outre-Atlantique six CF-18 Hornet ainsi qu’un CP-140 pour les missions ISR, et l’Espagne a elle déployé des EF-18 Hornet.

Côté personnels au sol, ce sont dix pays qui ont participé à l’exercice : France, Canada, Espagne, Italie, Royaume-Uni, Italie, Etats-Unis, Belgique, République tchèque et Slovénie.



Mais c’est le Canada qui a surtout marqué Serpentex 2013 par sa participation massive, avec pas moins de 200 militaires et sept aéronefs. « Le concept de l’exercice correspond bien aux missions qu’on peut mener avec nos CF-18, c’était donc l’occasion de venir « éprouver » le personnel et le matériel en situation d’exercice », comme nous l’a expliqué le lieutenant-général Yvan Blondin, venu rendre visite à ses troupes et à son homologue le général Mercier.

L’aviation royale canadienne a participé à Serpentex du 25 novembre au 6 décembre. Les FAC ont pu mener à bien environ 75 missions, tandis que les CF-18 ont effectué 52 missions à un rythme d’environ quatre par jour. 

Autre invité de marque : le drone MQ-9 Reaper mis en œuvre par l’Italie. Une première du genre, car « sur un exercice, c’est la première fois qu’un drone d’une autre nation vole dans l’espace aérien français » comme le rappelle le directeur de l’exercice. Le Reaper devait être utilisé pour des missions ISR, et devait initialement transmettre les vidéos des images captées au centre de commandement. Lors de notre visite, le bilan était plutôt mitigé, car des conditions météorologiques défavorables et un « retask » sur une autre mission l’avaient empêché de mener ses missions jusqu’au bout. Des images ont tout de même pu être transmises. Le LCL Aribaud note une « excellente qualité de l’image du capteur, comparativement à celle des pods de désignation laser ». Il précise que cette première participation va permettre de « faciliter » la future intégration des drones dans le ciel français. Quant à savoir si Serpentex 2014 accueillera un des MQ-9 Reaper français, c’est peu probable en l’état actuel des choses. Il faudra plutôt regarder du côté des Harfang, qui seront désengagés de Niamey (Niger) au profit des MQ-9 Reaper qui devraient bientôt être livrés à la France et donc privilégiés pour les besoins opérationnels.

Le premier bilan à chaud est plutôt positif pour le directeur de l’exercice : « En plus du perfectionnement à l’appui aérien, les nouveaux objectifs d’entraînement de type SCAR ont permis aux équipages de s’entraîner dans un cadre tactique réaliste ». Il ajoute que « l’acculturation de tous à l’emploi des liaisons de données tactiques permet d’envisager des modes d’actions plus efficaces ». Enfin, pour les jeunes FAC qui ne sont pas encore partis en OPEX, Serpentex a permis de « démystifier la barrière de la langue et leur a fait prendre conscience qu’avec leur formation (au Centre de formation à l’appui aérien sur la BA 133 de Nancy, ndlr), ils sont capables de se débrouiller dans un contexte interarmées et interallié ».

 


14/12/2013
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L’assemblage final du MRJ commence

L’assemblage final du MRJ commence 

Mitsubishi Aircraft Corporation a annoncé le 15 octobre que l’assemblage final du MRJ allait pouvoir commencer. L’usine de Komaki de Mitsubishi Heavy Industries (à Nagoya) a en effet réceptionné la section centrale du fuselage du premier appareil le 13 octobre.

Désormais en place sur la ligne d’assemblage, cette section va progressivement être reliée aux autres, aux ailes, aux stabilisateurs et autres éléments structurels, au fur et à mesure de leur livraison.

Les moteurs de Pratt & Whitney puis les systèmes, notamment électriques et hydrauliques, seront installés par la suite.

Le premier vol du MRJ, initialement prévu pour la fin de cette année, n’est plus attendu que pour le deuxième trimestre 2015, l’entrée en service étant ainsi repoussée au deuxième trimestre 2017. Mitsubishi avait indiqué que la conception des systèmes et leur certification avait été plus longue que prévu, notamment pour les éléments fabriqués aux Etats-Unis.


15/10/2013
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