Bruxelles remet de l’ordre dans les subventions publiques aux aéroport
La Commission européenne veut recadrer les aides gouvernementales aux aéroports. Elle a présenté le 3 juillet les principales mesures qu’elle compte prendre pour éviter le gaspillage des fonds publics, au vue de l’évolution du transport aérien ces dix dernières années. Elles devraient être mises en place dès le début de l’année 2014.
La première mesure consiste à mieux encadrer les aides d'État aux investissements dans les infrastructures aéroportuaires. La Commission ne compte les autoriser que « s'il existe un réel besoin en matière de transport et si l'aide publique est nécessaire pour garantir l'accessibilité d'une région. » La Commission vise par exemple les plateformes régionales s’étant construites relativement près d’autres aéroports, entraînant leur sous-utilisation. Le cas est particulièrement répandu en Espagne où les aéroports fantômes se sont multipliés : Ciudad Real, Castellon, Lerida (Lleida Alguaire), Badajoz, Huesca ne sont que quelques uns d’entre eux.
La Commission entend également fixer l’intensité des aides en fonction de la taille des aéroports, les plus petits étant favorisés par rapport aux plus grands. Ainsi, pour les plateformes de moins d’un million de passagers annuels, une aide sera autorisée à hauteur de 75% de l’investissement nécessaire. Elle ne sera plus que de 25% pour les aéroports de 3 à 5 millions de passagers et sera nulle pour ceux à plus de 5 millions de passagers.
Elle envisage par ailleurs de reconnaître les aides au fonctionnement mais de ne les autoriser que durant une dizaine d’années et qu’aux aéroports régionaux de moins de 3 millions de passagers annuels, le temps pour eux de s’adapter aux nouvelles conditions.
Enfin, l’Europe vise également les aides au démarrage octroyées aux compagnies aériennes, dont Ryanair profite. Celles-ci seront toujours autorisées pourvu qu’elles soient limitées dans le temps et ne concernent que les ouvertures de ligne au départ d’aéroports de moins de 3 millions de passagers annuels.
Lors du forum French Connect, ACI Europe et l’ERA (European Regional Airlines Association) ont estimé que si les règles étaient pleinement appliquées, 200 aéroports pourraient fermer.
La première mesure consiste à mieux encadrer les aides d'État aux investissements dans les infrastructures aéroportuaires. La Commission ne compte les autoriser que « s'il existe un réel besoin en matière de transport et si l'aide publique est nécessaire pour garantir l'accessibilité d'une région. » La Commission vise par exemple les plateformes régionales s’étant construites relativement près d’autres aéroports, entraînant leur sous-utilisation. Le cas est particulièrement répandu en Espagne où les aéroports fantômes se sont multipliés : Ciudad Real, Castellon, Lerida (Lleida Alguaire), Badajoz, Huesca ne sont que quelques uns d’entre eux.
La Commission entend également fixer l’intensité des aides en fonction de la taille des aéroports, les plus petits étant favorisés par rapport aux plus grands. Ainsi, pour les plateformes de moins d’un million de passagers annuels, une aide sera autorisée à hauteur de 75% de l’investissement nécessaire. Elle ne sera plus que de 25% pour les aéroports de 3 à 5 millions de passagers et sera nulle pour ceux à plus de 5 millions de passagers.
Elle envisage par ailleurs de reconnaître les aides au fonctionnement mais de ne les autoriser que durant une dizaine d’années et qu’aux aéroports régionaux de moins de 3 millions de passagers annuels, le temps pour eux de s’adapter aux nouvelles conditions.
Enfin, l’Europe vise également les aides au démarrage octroyées aux compagnies aériennes, dont Ryanair profite. Celles-ci seront toujours autorisées pourvu qu’elles soient limitées dans le temps et ne concernent que les ouvertures de ligne au départ d’aéroports de moins de 3 millions de passagers annuels.
Lors du forum French Connect, ACI Europe et l’ERA (European Regional Airlines Association) ont estimé que si les règles étaient pleinement appliquées, 200 aéroports pourraient fermer.
A découvrir aussi
- Airbus A350 : Tunisair a annulé sa commande
- Airbus A350 : Quoi de neuf dans le cockpit ?
- Les premiers éléments sur l’accident du 777 d’Asiana à San Francisco
Retour aux articles de la catégorie AVIONS CIVILS -